
Rafael Nadal bat Gael Monfils
6-1 / 6-3
6-1 / 6-3
Gaël Monfils est venu et a vu. Il est venu en Espagne disputer son premier tournoi depuis près de deux mois (Indian Wells). Blessé à la main gauche (contusion) lors du 1er tour de Coupe Davis face à l'Allemagne, début mars, le Parisien s'est plutôt bien comporté, remportant deux matches et demi sans perdre un set (Stéphane Robert, Guillermo Garcia-Lopez, abandon de Philipp Petzschner).
Face à Rafael Nadal, il a vu le chemin qu'il lui reste encore à parcourir avant Roland-Garros, qui débute le 23 mai prochain. "Pris à la gorge" d'entrée par la gifle de coup droit et les revers au cordeau du Majorquin, le protégé de Roger Rasheed, sans cesse sur le reculoir, est contraint de sauver une balle de break dès son premier jeu de service. S'il s'en sort, il le perd finalement à 1 partout. Et laisse filer la première manche. Impuissant.
"Je n'ai pas à rougir de cette défaite"
Le manque de matches et de confiance pèse trop lourd dans la balance face à un adversaire qui vient de remporter ses douze dernières rencontres. Pourtant, fidèle à son habitude, le numéro 2 français s'accroche, usant de son sens du spectacle et jouant avec le public pour tenter d'enrayer la belle mécanique espagnole. Une stratégie qui fonctionne jusqu'à trois partout. «Faut se faire plaisir! Ça faisait longtemps que je n'avais pas joué devant un public aussi nombreux. Je me sentais bien, je me suis bien amusé» a-t-il déclaré à l'AFP.
3 partout. Le moment choisi par Nadal pour breaker une troisième fois (4-3). Puis une quatrième, sur une double faute du Français, pour composter son billet pour les demi-finales. «Je n'ai pas à rougir de cette défaite, je perds sur le meilleur joueur de terre battue de la planète. J'ai donné ce que j'avais, mais il a été trop fort, tout simplement. Il bouge bien et son coup droit croisé gicle grave» a résumé Monfils.
Face à Rafael Nadal, il a vu le chemin qu'il lui reste encore à parcourir avant Roland-Garros, qui débute le 23 mai prochain. "Pris à la gorge" d'entrée par la gifle de coup droit et les revers au cordeau du Majorquin, le protégé de Roger Rasheed, sans cesse sur le reculoir, est contraint de sauver une balle de break dès son premier jeu de service. S'il s'en sort, il le perd finalement à 1 partout. Et laisse filer la première manche. Impuissant.
"Je n'ai pas à rougir de cette défaite"
Le manque de matches et de confiance pèse trop lourd dans la balance face à un adversaire qui vient de remporter ses douze dernières rencontres. Pourtant, fidèle à son habitude, le numéro 2 français s'accroche, usant de son sens du spectacle et jouant avec le public pour tenter d'enrayer la belle mécanique espagnole. Une stratégie qui fonctionne jusqu'à trois partout. «Faut se faire plaisir! Ça faisait longtemps que je n'avais pas joué devant un public aussi nombreux. Je me sentais bien, je me suis bien amusé» a-t-il déclaré à l'AFP.
3 partout. Le moment choisi par Nadal pour breaker une troisième fois (4-3). Puis une quatrième, sur une double faute du Français, pour composter son billet pour les demi-finales. «Je n'ai pas à rougir de cette défaite, je perds sur le meilleur joueur de terre battue de la planète. J'ai donné ce que j'avais, mais il a été trop fort, tout simplement. Il bouge bien et son coup droit croisé gicle grave» a résumé Monfils.
" C'était un match plus conventionnel que mes deux premiers, j'ai bien mieux joué aussi. Le deuxième set a été, comment dire, bizarre, avec Gaël qui cherchait à abréger les points. "
" Mais au premier, c'était vraiment du très haut niveau, proche de celui que j'avais à Monte-Carlo. Ce n'est pas évident de trouver ses repères ici à Madrid à cause de l'altitude. A Monte-Carlo par exemple, la balle reste dans le court même si on ne la centre pas parfaitement. Ici, c'est faute directe. Cela fait une grande différence. Le premier match a été un désastre pour ma confiance. Au deuxième c'était un peu mieux et aujourd'hui, c'était très bien. "
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